Dans le paysage footballistique de Béziers, les rumeurs d’une potentielle fusion entre l’Avenir Sportif Biterrois (ASB) et l’Ambition Sportive Méditerranée (ASM34) ont provoqué un vif émoi. Face à l’inquiétude des éducateurs et des membres du club, les dirigeants de l’ASB cherchent à apaiser les craintes en affirmant qu’aucune telle fusion ne sera envisagée dans l’immédiat.
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Rassurer les membres du club : le message des dirigeants
Stéphane Aguilar, président de l’ASB, et son homologue Gérard Rocquet ont tenu à souligner que la fusion avec l’ASM34, qui regroupe déjà plusieurs clubs de la région, n’est pas à l’ordre du jour. Lors d’une réunion avec le maire de Béziers, Robert Ménard, ils ont affirmé que cette option n’a même pas été discutée. Bien qu’elle ne soit pas totalement écartée pour l’avenir, il est clair qu’une prise de décision rapide est exclue.
Le point de vue des éducateurs
Le 1er avril, les éducateurs de l’ASB ont exprimé leur mécontentement en se mettant en grève. Ils redoutent que la fusion entraîne la dilution de l’identité biterroise du football. Pour eux, préserver cette identité est primordial et une fusion apparaitrait comme une menace.
- Pérenniser l’identité du club
- Réduire les inquiétudes des éducateurs
- Éviter la précipitation dans les décisions
La fusion: une option réfléchie
Aguilar, après sa discussion avec Ménard, a exprimé son scepticisme envers l’idée d’une fusion rapide. Il estime qu’une telle démarche doit être bénéfique pour les deux clubs et ne peut se réaliser sans un processus de réflexion approfondi. En effet, un précédent en 2005, où plusieurs clubs avaient fusionné, avait nécessité cinq années de discussions avant d’aboutir à un accord.
Une fusion bénéfique, mais à long terme
Pour Gérard Rocquet, la fusion peut être une option intéressante, mais uniquement si elle permet de renforcer les clubs. Il a précisé que toute initiative de fusion doit se construire sur le long terme :
- Complémentarité des structures
- Avantages mutuels garantis
- Temps nécessaire pour bâtir un projet solide
Des discussions avec les mairies et le soutien sur le terrain sont souhaités pour avancer, mais Rocquet souligne aussi l’importance de l’événementiel local, comme le tournoi qui devrait accueillir 4 000 joueurs prochainement. C’est par cet engagement que le club doit continuer à prospérer.
Les conséquences d’une fusion : enjeux et opportunités
La question de la fusion renvoie également à des enjeux financiers et identitaires. Les dirigeants de l’ASB ont mis en lumière des préoccupations concrètes, notamment la dette accumulée par la Ligue, qui frôle les 800 000 euros. Cette situation souligne la nécessité d’une gestion prudente et réfléchie des attentes pour garantir la pérennité du club sans compromettre son identité.
| Aspect | Conséquences potentielles |
|---|---|
| Dilution de l’identité | Perte de l’héritage local, réduction de l’intérêt des supporters |
| Opportunités de synergie | Partage de ressources, développement d’une base de joueurs plus large |
| Impact financier | Réduction des dettes, mais risque de nouvelles dépenses |
Dans l’attente d’un consensus, l’ASB mérite d’explorer les diverses possibilités de collaboration sans sauter à des conclusions hâtives. La route vers une décision éclairée reste semée d’embûches, mais également parsemée d’opportunités. Ce chemin nécessite patience et dialogue constructif pour conserver l’essence même du football biterrois.



